L'ANPIHM défend depuis sa création chacun de ses adhérents, que ce soit sur le plan collectif ou individuel, que ce soit vis-à-vis de l'État ou de l'Administration. Devant les tribunaux, le Conseil d’État, voire devant le Conseil Constitutionnel lorsque cela s'avère nécessaire. Que ce soit à propos des textes réglementaires créant des dérogations illégales en matière d’accessibilité du cadre bâti. Ou pour non parution des textes réglementaires destinés à financer l’accès aux aides techniques pour les personnes dites handicapées en tant que de besoin.
Tout cela n'a été possible et ne le sera encore que parce que l'ANPIHM est indépendante des financeurs publics. Même si elle le paye chèrement, seules quelques Collectivités Territoriales, appréciant parfaitement l'engagement de l'ANPIHM et sa liberté d'esprit, continuant localement à soutenir régulièrement l'Association.
Ainsi, hormis pour les Résidences à caractère innovant qu'elle gère, fonctionnant à partir de budgets conformes à la réglementation des « foyers de vie », l'ANPIHM ne dispose de ressources que via les cotisations de ses adhérents –membres actifs ou bienfaiteurs – les soutiens de ses mécènes – artisans ou entreprises – et les legs de généreux donateurs, tous sensibles à la pertinence des analyses des textes législatifs et réglementaires et à l'efficacité de l'action de l'Association.
Adhérer à l’ANPIHM
est un acte indispensable !
Ainsi, l'ANPIHM a été la première - accompagnée ensuite de quelques rares Associations - dès la publication du texte législatif déjà intitulé « Pour l'égalité des droits et des chances, la citoyenneté et la participation des personnes handicapées » qui devait au final après débats et amendements au Parlement être voté le 11 février 2005, à estimer qu'il ne permettrait pas de réduire réellement les situations de handicap auxquelles sont confrontés plusieurs millions de nos concitoyens et à appeler les Parlementaires à rejeter le projet de loi !
Ce pronostic se vérifie à nouveau avec les premiers résultats de l’application de l’Ordonnance du 26 septembre 2014 portant sur l’accessibilité du cadre bâti et des transports. Ordonnance contre laquelle l’ANPIHM fut la première à s’élever, amenant de nombreuses autres Associations à condamner ce texte dont les modalités d'application aujourd'hui effectivement inscrites dans le corpus législatif, conduisent non pas à favoriser l'accessibilité du cadre bâti et des transports, mais tout au contraire à geler la situation au détriment des attentes des personnes dites handicapées !
Aujourd’hui, cette situation est aggravée par la politique d’Emmanuel Macron et de son Gouvernement au plan de l’accessibilité des logements dont 80 % du parc social va échapper aux règles d’accessibilités actuelles !
Mais cette fois, après avoir malheureusement donné par ailleurs bien trop souvent, de 2005 à 2012, des « avis favorables » à l'immense majorité des décrets présentés à la concertation au sein du Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées, le Mouvement associatif affiche de plus en plus sa déception !
Tout cela était prévisible et annoncé à l'époque par l'ANPIHM !
Les personnes dites « handicapées » ont plus que jamais besoin d'Associations clairvoyantes !
L'ANPIHM en est un exemple.
Adhérez à l'ANPIHM !